Théorie du genre. La liberté d’expression bafouée par le lobby dominant.


Face à la vague déferlante de l’idéologie trans-genre, les familles font l’objet d’une double intimidation. Par le haut, les puissants brandissent des textes législatifs ou réglementaires ; par le bas, est interdite de parler toute personne contredisant le discours bien pensant.


Exemple d’intimidation par le haut, la circulaire Blanquer de septembre 2021 affirme, en reprenant « la recommandation générale » faite en 2020 par le Défenseur des droits, que « tout agissement lié à l’identité de genre subi par une personne […] et ayant pour objet ou pour effet […] de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant caractérise une discrimination prohibée au sens de la loi du 27 mai 2008. »


Exemple récent d’intimidation par le bas, dans une ville de province, une horde hurlante a empêché une conférencière, invitée des AFC, de s’exprimer. Le thème de sa conférence était


Questionnements de genre chez les enfants et adolescents

A Niort donc, le 1 juin, des militants se sont rassemblés à l’intérieur et à l’extérieur de la salle louée par les AFC pour empêcher Aude Mirkovic, porte-parole de Juristes pour l’enfance, de s’exprimer.
Préférant les insultes et les cris au débat d’idées, ils ont fait subir aux participants, insultes et cris pendant une heure. Lorsque les organisateurs ont tenté de donner la parole à Aude Mirkovic, celle-ci a déclaré que les opposants pourraient engager un débat après l’exposé. S’en est suivi un vacarme assourdissant (sifflets, coup sur les tables, etc) ; il a été demandé en vain aux perturbateurs de respecter la liberté d’expression, mais après la poursuite de cette obstruction violente, les organisateurs, ont été contraints d’annuler la réunion.

La censure des bien pensants a fonctionné.

A défaut d’avoir pu donner la conférence annoncée, Aude Mirkovic explique :

« Beaucoup d’enfants et d’adolescents expriment aujourd’hui un mal-être profond et croient trouver dans la transition de genre la promesse d’une vie plus heureuse.
Notre responsabilité d’adultes est d’accompagner ces jeunes pour chercher les causes de leurs difficultés en vue d’y remédier. En effet, nombre d’entre eux ont des difficultés, réelles, qu’il convient de prendre en charge et, en particulier : syndromes post-traumatiques, autisme, troubles psychiatriques, difficultés psychologiques diverses qui peuvent être à l’origine de leur mal-être.
Les engager dans un processus de transition sociale et/ou médicale va peut-être les soulager un temps mais, souvent, n’apporte pas de remède à leurs véritables problèmes.
La transition médicale pour les mineurs fait l’objet de controverses de plus en plus nombreuses dans un grand nombre de pays : la balance bénéfices-risques n’est pas favorable et la capacité de consentir des enfants aux actes proposés est fortement contestée.
Il est constaté que de jeunes adultes, de plus en plus nombreux, regrettent la transition qu’ils ont pourtant exigée pendant leur enfance ou leur adolescence.
Ces jeunes « détransitionneurs » nous rappellent notre responsabilité d’adultes : nous ne pouvons nous décharger derrière un pseudo consentement du mineur, inexistant juridiquement en raison du statut protecteur de la minorité qui est celui des enfants.
Beaucoup de souffrances et de regrets pourraient être épargnés à de nombreux jeunes, s’ils étaient accompagnés avec l’objectif de se réconcilier avec leur corps grâce à la prise en charge de leurs difficultés profondes.
Les enfants, les parents, les enseignants, les éducateurs ont le droit de savoir que l’approche trans-affirmative n’est pas la seule possibilité, et qu’il existe une prise en charge alternative, dite prudente, qui privilégie l’accompagnement psychothérapeutique et une prise en charge globale de la personne de l’enfant.
Cette dernière approche prudente est privilégiée aujourd’hui par plusieurs États précurseurs en la matière qui abandonnent la transition non seulement médicale (Finlande, Suède) mais aussi sociale (nouvelles directives annoncées par le NHS en Angleterre) pour les mineurs.
En France, cette priorité donnée à l’accompagnement psychothérapeutique est recommandée par des professionnels de plus en plus nombreux et par l’Académie de médecine « .