Voici l’essentiel de la déclaration de notre évêque, Mgr Rougé.
[…] Beaucoup de parlementaires plutôt interrogatifs voire réservés sur cette constitutionnalisation n’ont pas réussi à résister aux pressions du politiquement ou médiatiquement correct. Il faut du coup saluer le courage de ceux qui ont tenu bon, en hommes et femmes de liberté et de vérité.
[…] Un vote massif en faveur de la constitutionnalisation de l’IVG n’[est] vraiment pas à l’honneur du Parlement français.
Un risque de cette constitutionnalisation est de fragiliser le droit des médecins à l’objection de conscience. Un amendement visant à le protéger a également été repoussé au Sénat. Il faudra donc être particulièrement vigilant sur ce point dans l’avenir, à propos de l’IVG mais aussi de l’euthanasie.
Une Constitution est faite pour fixer le socle de la vie commune d’une société. Une société qui constitutionnalise la culture de mort, qu’elle en ait conscience ou non, se fragilise elle-même en profondeur.
La plupart des parlementaires, prisonniers de l’air du temps, ont craint de se ‘ringardiser’ par leur vote. C’est plutôt l’absence d’enracinement qui démode rapidement : le discrédit de beaucoup de nos politiques le manifeste amplement. Notre espérance et notre engagement, notre certitude, c’est que le respect aimant de la vie, en paroles et en actes, lui, ne se ringardisera jamais.
Pour le texte complet, voir https://diocese92.fr/la-constitution-est-faite-pour-proteger-la-vie-de-tous-et-de-chacun-01-03-2024/