Par rapport à 2014, la baisse du nombre des naissances en France métropolitaine sera de 3% et il est probable que le taux de fécondité passe de 1,99 à 1,93 enfant par femme entre 2014 et 2015. Selon le rapport INSEE « couple et famille » (déc 2015), la baisse de confiance « des ménages en l’avenir peut expliquer certaines évolutions des comportements de fécondité. Les personnes pessimistes sur la situation générale de leur pays sont susceptibles de repousser leur projet de parentalité ».
Cette baisse de confiance est corrélée à la baisse régulière de la nuptialité qui est de 22% en 9 ans : le nombre de mariages -hors union unisexe- est passé de 276 00 à 215 000 en métropole). Elle n’est pas étrangère aux récentes attaques contre la politique familiale. En particulier, à la remise en cause de l’universalité des allocations familiales (votée en fin 2014) qui permettait de maintenir le consensus autour du système de solidarité vis-à-vis de la famille (caractérisée par une universalité de l’accès à ces allocations et des cotisations proportionnelles au niveau des revenus).
Bien que trois enfants sur quatre habitent avec leurs deux parents en France métropolitaine, la situation juridique des familles en France s’aggrave. Même si le nombre divorce reste à peu près stable (entre 125 000 et 130 000) le nombre de couples qui se séparent augmente chaque année (il est de 253 000 en moyenne depuis 2010). Mais surtout, le nombre de familles monoparentales, autrement dit des femmes élevant seules leur(s) enfant(s) en France a augmenté de 4 points en une douzaine d’années, passant de 16% des familles avec enfants mineurs en 1999 à 20% en 2011. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles », soulignent les auteurs du rapport INSEE. C’est là le point le plus dramatique car on en connait les conséquences fréquentes (pauvreté, délinquance, scolarité à la dérive, etc.).
Après les nombreuses attaques contre le mariage fomentées par le gouvernement (cf. loi Taubira), il est urgent que la société réhabilite le mariage base de la famille et socle de la société.
Nous prions spécialement à cette intention au cours de l’année de la miséricorde.