La politique de la sexualité de ceux qui nous gouvernent. 1/ Le marketing social.

Malgré les difficultés de tous ordres qui affectent notre pays, ceux qui nous gouvernent sont de plus en plus polarisés par la « santé sexuelle et génésique », l’éducation à la sexualité et plus généralement l’innovation en matière de sexualité. Sur le plan législatif, dans la foulée la loi Taubira, la récente loi d’enterrement de la bioéthique, dite Véran/Dupont-Moretti a œuvré pour dissocier encore plus la sexualité de la procréation. Les incessantes lois de promotion de l’IVG ont contribué à faire de la France le pays dans lequel le nombre d’avortements rapporté au nombre de femmes nubiles est le plus élevé d’Europe après la Suède (voir les tentatives récentes pour repousser le délai légal de l’IVG et supprimer la clause de conscience des médecins).
Non contents de cet état de fait, ne nombreuses administrations ministérielles s’engagent dans le domaine de la sexualité. Dans cette chronique et les suivantes nous revenons sur ces actions qui affectent notamment les jeunes.

On apprend qu’au ministère de la Santé, se développe un dispositif de « marketing social » de plus en important au fil des ans dont le volet phare est celui de la santé sexuelle. Sous prétexte de lutter contre le sida et les MST, on lance des actions visant surtout les jeunes des 12-18 ans qui promeuvent l’idéologie officielle de non-discrimination en matière de « choix du partenaire ». Ainsi de façon symptomatique, le site officiel « OnSexprime » s’appesantît lourdement sur les « droits des LGBTQI+ » sans craindre d’utiliser un vocabulaire très cru et des images pornographiques (des liens renvoient toujours à la brochure « Baisser la culotte »). Ce site est relayé bien sûr par l’Education nationale est des organismes-relais (associations largement subventionnées : Sos-homophobie, Planning familial, etc..) et les moyens employés sont considérables : de nombreux acteurs travaillent à créer des vidéos et de la publicité est faite un peu partout pour ce site, le tout payé avec de l’argent public.
La responsable de ce « marketing social » se veut rassurante : « Pour toutes nos thématiques, nous avons une démarche basée sur la littérature scientifique et les référentiels internationaux ». Et le chargé de communication précise qu’il s’agit de lutter contre les préjugés et la circulation « d’idées reçues, de fausses vérités, de contresens qui sont de nature à influer sur la santé sexuelle » – ces préjugés et idées reçues sont clairement liés à la « norme héterosexuelle ». On fait donc appel à une littérature dite scientifique qui n’est en fait que l’ensemble des articles de sociologues ayant pignon sur rue. D’ailleurs dans les unités de sociologie et dans certaines unités de philosophie, les universitaires – payés avec l’argent public – publient uniquement des travaux ne transgressant pas les dogmes LGBTQI (en sociologie, ceux qui font les carrières sont explicitement membres de ce lobby).
De plus, l’Education Nationale qui a imposé depuis 15 ans une « éducation à la sexualité » allant dans le même sens soutient explicitement ce marketing social. Celui-ci, en utilisant tous outils de captation de l’attention – via les outils des réseaux sociaux – et la mise en avant de stars obéissant aux dogmes est précisément une entreprise manipulation des esprits ! En outre les puissants du monde médiatique utilisent les méthodes classiques d’intimidation afin que les récalcitrants soient conduits à s’auto-censurer. Ainsi, les puissants qui nous gouvernent financent chaque année avec l’argent public des milliers de personnes afin d’imposer les nouveaux dogmes de la non-discrimination et de l’innovation sexuelle. Ne devraient-ils bien plutôt servir le bien commun ?

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