Le 15 octobre, le Conseil d’Etat a annulé, à la demande des AFC,
la décision du 4 janvier 2013 du Ministre de l’Education qui invitait « à relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la ‘Ligne Azur’ … ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation ou de leur identité sexuelles ».
Il a conclu que les contenus relayés par la campagne de communication relative à la ‘Ligne Azur’ « portent atteinte à la neutralité du service public de l’Éducation nationale et à la liberté de conscience des élèves » et a décidé de « rendre illégale l’invitation du ministre à relayer la campagne ‘Ligne Azur’ ».
Le conseil d’Etat a noté que ce site contient des développements politiques, oriente vers des publications qui relèvent clairement de la pornographie, encouragent à la violation de la loi et dont les contenus constituent de l’activisme politique et assurent la promotion d’associations qui heurtent délibérément les consciences. Il confirme que l’administration a manqué au sens du devoir de réserve défini par Jules Ferry. (Points évoqués en ces termes dans le « recours en excès de pouvoir » déposé par la CNAFC).
Ce qui est visé ici c’est non seulement l’ancien ministre, mais l’administration du Ministère. Celle-ci développe en effet depuis longtemps de nombreuses actions de « sensibilisation aux stéréotypes de genre » et de « lutte contre l’homophobie » en cautionnant l’intervention de nombreux intervenants extérieurs.
Malheureusement les actions d’activisme politique se poursuivent à l’Ecole
avec le soutien de l’administration (et l’argent du contribuable). Quelques exemples :
La volonté de présenter le travestissement comme le nec-plus-ultra de la bienfaisance. Ainsi, on a pu assister à « la journée de la jupe » avec le soutien de l’administration ; à la promotion du film « Tom boy » (que certains élèves de 6° vont voir sans que les parents soient au courant) ; à la distribution en maternelle du livre « Boucle d’ours » (qui montre un père obligé de se déguiser en fille) la sélection du prix décerné par l’association ‘Les incorruptibles’ (agréée par le ministère).
A la cité des sciences de la Villette, l’exposition du « Zizi sexuel », qui présente de multiples scènes de coït explicites, s’adresse aux enfants dès 8-9 ans sous prétexte « qu’ils sont taraudés par le sexe ».
La pièce de théatre « Mon frère, ma princesse » monté dans plusieurs villes à destinations des écoliers (une des prochaines représentations : 17 janvier à Nanterre).
Sans parler de la promotion faite en toute impunité des livres comme « Jérome par cœur », « Annie a deux mamans » et les interventions de la puissante Fédération Léo Lagrange sur le thème « le respect, c’est mutuel(le) ! » (dont les items sont par exemple les ‘normes de genre’ ou ‘l’amour, le sexe, parlons-en.’) ou des intrusions (plus ou moins cachées) du ‘Planning Familial’ dans les établissements.
Il est important de soulever la question de l’intervention d’associations agrées par le ministère et du partenariat que celui-ci accorde.
La liste des associations agréées par le ministère fait froid dans le dos. La plupart sont pour la déconstruction de la famille. Ainsi pour maître de Beauregard, avocat des AFC, il faut, par exemple, citer le cas de l’association SOS Homophobie dont « le matériel pédagogique comportait des éléments qui rendaient la religion responsable de l’homophobie ou du mal-être des homosexuels » [Suite à une première condamnation en 2004 à la demande des AFC] l’association a fait quelques modifications de façade et Vincent Peillon a redonné l’agrément, [mais le contenu des interventions de cette association, lui, est resté inchangé].
Pire, depuis lors, l’association a cessé de publier ses supports pédagogiques en ligne, de sorte que les associations familiales ou de parents n’ont plus aucun moyen de contrôler ce qui se dit pendant ces interventions. Bien-sûr, ces associations affichent souvent des chartes pleines de bonnes intentions proclamant leur attachement pour la neutralité, mais il ne suffit pas de le dire pour l’être… Quand on démontre au ministère que ces associations sont des associations militantes, il est répondu qu’elles séparent leur action politique de leurs interventions scolaires : rassurez-vous, braves gens, ces personnes sont militantes la nuit mais le jour, avec vos enfants, elles sont parfaitement neutres. Qui peut croire une pareille fable ?
Pour Ligne Azur, il ne faudrait pas que le scénario soit le même : corriger deux ou trois éléments de façade et recommencer à promouvoir ou à faire intervenir cette association dans les écoles… [Malheureusement] ces annulations ne font pas devenir neutres des associations qui ne le sont pas. A travers elles, c’est donc bien la question de l’opportunité même de l’intervention d’associations militantes dans le temps scolaire, sur des sujets sociétaux, ou sur ce que les enfants ont de plus intime, qui est posée. »
En retour, le 16, le gouvernement a décidé de supprimer l’universalité des « allocs »
La revendication des familles de leurs droits à être considérée comme les premiers éducateurs lui étant insupportable, le gouvernement veut pénaliser les familles. IL va supprimer l’universalité de la seule prestation destinée à toutes les familles de plus de deux enfants. Voir commentaires par exemple
//www.aleteia.org/fr/societe/article/modulation-des-allocations-familiales-cest-la-famille-quon-guillotine ou bien sur //http://afc-france.org/ (site de la CNAFC)