texte de Mgr Aupetit sur l’avortement

 Mgr Michel AUPETIT, évêque de Nanterre (texte de mars 2016 qu’il nous a transmis).

Réfutations d’affirmations usuelles concernant l’avortement

1/ L’embryon n’est qu’un « amas de cellules » (citation du Pr Bernard Debré dans son livre : La revanche du serpent ou la fin de l’homo sapiens, Le Cherche midi, Paris 2005.

Dès le stade unicellulaire, l’embryon possède un nouveau principe d’organisation. Il est humain par sa génétique et organisé car ses axes sont déjà définis. Son développement, qui se réalise par la multiplication et la différenciation cellulaires, est organisé par et pour l’individu embryon lui-même. Le principe qui régit son fonctionnement lui est intrinsèque.

En revanche, une cellule, un groupe de cellules ou même un organe est une partie d’un tout. Ils ne peuvent pas vivre ou se développer par eux-mêmes. La cellule est une sorte « d’usine chimique informatisée » dont le programme est inscrit dans l’ADN de l’organisme dont elle fait partie.

La cellule est la partie d’un tout

L’embryon s’organise comme un tout

C’est toute la différence entre une cathédrale et un tas de pierres

2/ La libre disposition du corps de la femme : « c’est mon corps, j’en fais ce que je veux »

  • Dès la conception le Zygote est constitué d’un patrimoine génétique nouveau, différent de ses parents qui apportent chacun une partie du génome. Les cellules sexuelles que sont le spermatozoïde et l’ovule sont des cellules incomplètes qui ne possèdent pas une vie pleine et entière, mais seulement la moitié du patrimoine génétique du père et de la mère. Le nouvel individu humain, ainsi créé par l’apport de 23 chromosomes du père et 23 chromosomes de la mère qui se sont associés, possède une information génétique propre. L’embryon n’est pas une partie du corps de sa mère, il est simplement accueilli pour le temps de la gestation qui, normalement, lui assure protection, alimentation et oxygénation. A la naissance, la mère continue d’assurer autrement l’alimentation et la protection. Il n’y a que l’oxygénation qui devient autonome par la respiration. La vie est un phénomène d’émergence dans lequel l’homme et la femme sont responsables ensemble de cette vie qui commence par l’association de deux éléments qui donnent un nouvel être possédant des propriétés que ne possédaient pas les deux éléments d’origine : dans ce cas, les gamètes mâle et femelle ne possèdent pas la vie en dehors du tout qu’est le corps du père et de la mère et sont condamnés à disparaître très vite.

  • La « libre disposition de son corps » est une règle légale qui permet la protection de l’individu contre ce qu’autrui voudrait lui imposer : esclavage, relation sexuelle, séquestration, etc.

La menace vient alors de l’extérieur et cette disposition légale est là pour protéger de la force et de l’arbitraire. L’embryon ne présente pas de menace et sa présence est due à un acte volontaire de la personne (sauf en cas de viol). S’il existe une difficulté pour assumer la grossesse, la collectivité doit aider les personnes mais pas les rendre irresponsables.

  • Le constat sociologique montre que, plus souvent qu’on ne dit, la femme enceinte se voit « poussée » à l’avortement par son conjoint, par sa famille, par le corps médical ou encore par un climat incitatif social et médiatique. Le délai de réflexion est utile pour permettre à la femme de poser véritablement un acte libre. Pour qu’une liberté s’exerce vraiment il faut que soient établies les conditions de cette liberté.

3/ L’embryon n’est pas une personne :

Il s’agit là de la question difficile et controversée du statut de l’embryon. Deux aspects :

  • Juridique : La personnalité juridique est envisagée différemment suivant les traditions du droit. Le droit romain distingue entre chose et personne (Intitutiones de Gaïus. IIème après J-C). L’embryon ne peut pas être rangé dans la catégorie des choses. Aussi la tradition germanique fondée sur ce droit, à la suite du rapport Benda (1984), président de la Cour Constitutionnelle allemande, confère à l’embryon humain une protection au nom du principe de dignité et du droit constitutionnel de « libre épanouissement de la personnalité ».

En revanche, la tradition anglo-saxonne fondée sur la Common Law réduit l’homme au statut de moyen soumis à des intérêts supérieurs. La distinction entre personne et chose n’est pas clairement définie. A la suite du rapport Warnok (juillet 1984), la législation anglaise a adopté la notion de pré-embryon qui ne bénéficie d’aucun statut jusqu’au 14ème jour. Cela a entrainé toutes les dérives expérimentales et manipulations que l’on connaît.

La France, bien qu’influencée par le droit romain, a préféré s’en tenir à la définition mi- juridique, mi- philosophique de personne potentielle à la suite du rapport du Comité Consultatif National d’Ethique daté du 24 mai 1984.

Ce flou juridique a entrainé un nombre important de procès contradictoires qui ont abouti à la Cour de Cassation, ultime instance, qui a décidé que l’enfant à naître ne relève pas de la qualification de personne humaine dès lors qu’il dépend de textes particuliers visant l’embryon ou le fœtus. D’où le vide juridique français sur le statut de l’embryon que, pour le moment, aucun parti politique ne veut éclaircir.

  • Philosophique : On retrouve une nouvelle fois les deux traditions latine et anglo-saxonne. La première se fonde sur la personne comme l’être en soi (aséité) à partir de la définition traditionnelle de Boèce (484-524) « substance individuée de nature rationnelle ». La seconde tradition inspirée par John Locke va privilégier la relation interpersonnelle consciente, l’être vers (esse ad).

Il y a un déplacement de la notion de « nature rationnelle » à celle de « conscience autonome » avec le risque effectif de mettre en balance « l’être » et « l’avoir ».

Car aujourd’hui, un courant majoritaire aux Etats Unis considère que la notion de personne ne saurait s’attacher qu’à la possibilité effective d’une relation consciente. Donc l’embryon, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et celles dans le coma ne peuvent pas bénéficier du statut de personne humaine. Car la personne est assimilée à un ensemble de qualités qu’elle possède ou non. De là l’introduction de seuil d’humanité et la possibilité d’éliminer les déficients. (Exemple Francis Crick, codécouvreur de la structure hélicoïdale de l’ADN, osait affirmer en mai 1984 dans la revue « La Recherche » : « Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d’avoir passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique…….. S’il ne réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie » ou encore le philosophe Michael Tooley de l’Université du Colorado : « Les nouveau-nés humains ne sont ni des personnes, ni même des quasi-personnes, et leur destruction n’a donc rien d’intrinsèquement mauvais »)

4/ L’embryon n’a pas d’âme humaine

Ce type d’argument est difficile car il fait intervenir plusieurs définitions différentes de l’âme humaine.

Pour les grecs, l’âme est le principe de la vie.

Platon (427-338) introduit un dualisme qui sépare l’âme du corps à partir du mythe de la chute des âmes dans le corps. Cette attitude conduit à mépriser le corps et à ne considérer que la valeur de l’âme ou de l’esprit. C’est aussi la position de Descartes au 17e siècle et dans le monde contemporain celle d’Engelhardt, médecin et philosophe très influent aux États-Unis pour les questions de bioéthique. Ce dernier ne reconnaît d’humanité qu’à la personne capable d’une conscience de soi. Pour Aristote, l’âme est le principe organisateur de la matière pour former un être vivant. Pour lui, il existe une âme végétale qui organise la vie organique, une âme animale spécifique de la sensibilité et, enfin, l’âme humaine qu’il qualifie de spirituelle par sa capacité d’intelligence et de volonté libre. C’est Aristote qui fait commencer l’animation au 40e jour de la gestation pour les garçons et au 80e jour pour les filles. Nous sommes évidemment dans un contexte patriarcal fort et la connaissance embryonnaire du philosophe qui était zoologiste s’appuie surtout sur les produits d’expulsion des fausses couches. Ces critères sont essentiellement morphologiques et l’embryon, qui est bien présent, n’était pas visible macroscopiquement avant le 40e jour. Ces observations ne valent plus aujourd’hui à l’ère de l’échographie et de l’embryologie qui nous montrent une autre réalité.

Pour les juifs : alors que pour les grecs l’âme est un principe subsistant qui existe indépendamment du corps, les juifs pensent que l’âme (nephesh) est indissociable du corps qu’elle anime. C’est pourquoi l’âme est souvent considérée comme « portée » par le sang. Cela signifie que l’âme, c’est l’homme vivant. Aussi pour les hébreux, si l’esprit retourne au Seigneur (Jb 34, 14s ; Ps 31, 6 ; Qo 12, 7), l’âme descend au Schéol où elle ne peut exister pleinement puisque privée de ce corps qui lui donne de s’exprimer (Jb 14, 21s ; Ps 88, 11s). Pourtant l’espérance juive attend de la Toute-Puissance de Dieu la résurrection de cette âme du séjour des morts, le Schéol (2 Mac, 9.14.23). Par rapport au début de la vie qui nous occupe, la foi juive attribue à Dieu lui-même l’émergence de l’âme comme principe de vie et même de consécration : « avant de te façonner dans le ventre maternel, je te connaissais, avant ta sortie du sein, je t’avais consacré » (Jérémie 1,5) ; « le Seigneur m’a appelé dès le sein maternel, dès les entrailles de ma mère, il a prononcé mon nom » (Isaïe 49, 1) ; « mon âme, tu la connaissais bien…… mon embryon, tes yeux le voyaient » (Ps 139, 13-15). Dans la bible, il n’y a pas de mention d’avortement provoqué. Dans le Livre de l’Exode, il est seulement question d’une femme qui perd accidentellement son fœtus à la suite de la bagarre entre deux hommes (Exode 21,22).

Il est intéressant de noter qu’aujourd’hui la position des rabbins qui, s’appuyant sur le Talmud influencé par la diaspora grecque, situe l’apparition de l’âme à 40 jours. On voit cette influence sur la traduction de la Septante du texte de l’Exode cité précédemment. L’hébreu indique : « si deux hommes se disputent et qu’ils bousculent une femme enceinte et que ses enfants soient sortis sans qu’il y ait une catastrophe » et la traduction grecque des septante donne « si deux hommes se battent et qu’ils frappent une femme enceinte et que son enfant sortent sans être configuré ». Nous voyons bien que les juifs hellénisés insistent sur l’aspect morphologique de l’embryon.

Pour les neurophysiologistes matérialistes l’âme n’existe pas. On connaît la phrase célèbre de Claude Bernard qui disait ne jamais avoir trouvé l’âme humaine sous son bistouri. Leur définition de l’âme correspond davantage à l’expression de l’esprit humain qu’à une entité immatérielle quelconque. Tout le monde s’accorde pour dire que la pensée dépend totalement du cerveau ; mais il existe des divergences entre ceux qui pensent que le cerveau est la condition de la pensée et ceux qui pensent qu’il en est la cause. L’exemple classique est l’instrument qui permet de faire de la musique, laquelle peut exister que par un compositeur et musicien qui l’exprime. Pour entendre « Jésus que ma joie demeure » de Jean-Sébastien Bach, il faut bien un orgue accordé mais il a surtout fallu le génial allemand et un organiste de talent pour l’interpréter.

Pour l’Eglise Catholique, les discussions autour du moment de l’animation spirituelle de l’embryon ont été serrées. Grégoire de Nysse et Maxime le confesseur défendent une animation de l’embryon au moment même de sa conception « selon un processus double : l’âme créée par Dieu et le corps transmis par la semence selon le plan de Dieu ». En revanche Thomas d’Aquin, influencé par Aristote, reprend l’animation successive de l’âme végétative jusqu’à l’âme spirituelle au 40e jour en passant par l’âme animale et sensitive.

Aujourd’hui, l’Eglise affirme « qu’aucune donnée expérimentale peut être de soit suffisante pour faire reconnaître une âme spirituelle ; toutefois les conclusions soviétiques sur l’embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition d’une vie humaine : comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Donum Vitae ; 22 février 1987).

5/ Un embryon humain n’est pas vivant tant qu’il n’est pas viable

Donnons d’abord quelques éclaircissements. Pour l’embryologiste, le début de la 9éme semaine de grossesse marque la fin de la période embryonnaire et le commencement de la période fœtale. Pour être simple on peut dire qu’elles se distinguent par le fait que le stade embryonnaire est une période de « constitution » alors que le stade fœtal est une période d’ « évolution ».

Toutes les ébauches de tous les organes se constituent lors du stade embryonnaire (organogénèse). Aucune nouvelle structure n’apparaitra pendant la période fœtale.

La viabilité est la possibilité de vivre par soi-même. Si l’embryon naissait avant terme, quel est aujourd’hui le moment où il pourrait être qualifié de viable ? On s’accorde au mieux à donner la date de 22 semaines. On peut alors, avec des soins appropriés et intensifs, lui permettre de vivre.

En réalité aucun embryon, fœtus ou nouveau-né ne peut vivre par lui-même s’il n’a pas de soins adéquats. L’autonomie du petit d’homme est très tardive. L’état de dépendance ne retire rien à l’état de vivant : d’une manière ou d’une autre nous sommes tous dans un état de dépendance vis à vis des autres ou de la nature.

Cette question de la viabilité est donc inadaptée. Car tant qu’il est dans l’utérus de sa mère l’embryon ou le fœtus est vivant.

Qu’est-ce que la vie ? Elle se définit biologiquement par des critères de vie : la croissance, la différenciation, l’élan, le progrès, la logique, qui sont présents dans l’embryon dès sa conception et qui, ensemble, donnent à cette vie une signification singulière. Dès le départ, l’embryon est bien vivant.

6/ L’avortement est un acte banal et sans danger pour la femme

Il y a longtemps déjà que beaucoup de praticiens ont parlé du syndrome post-IVG. C’est un sentiment de culpabilité de la femme qui se traduit par une dépression grave et l’impossibilité de faire le deuil de l’enfant disparu. Mais c’est surtout en mars 2012 lorsque les professeurs Israël Nisand et Brigitte Letombe ont publié une tribune dans le journal Libération, que la prise de conscience de ce problème s’est généralisée. Les auteurs bien connus pour leur défense de l’IVG dès la première heure affirmaient alors : « nous, cliniciens favorables aux droits des femmes à interrompre une grossesse et avoir une sexualité sans risque de grossesse non voulue, nous n’acceptons pas pour autant la banalisation de l’IVG. Nous proposons de ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG et de tout faire pour prévenir cet événement d’autant plus indésirable qu’il se produit tôt dans la vie des femmes ». Le professeur Nisand insista à nouveau pour dénoncer ce qu’il appelle un « vrai négationnisme » qui consiste à dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. Il s’inquiète du recours à l’avortement des jeunes filles et affirme que « la meilleure IVG est celle qu’on a pu prévenir ».

La psychanalyste Danielle Bastien à mener une étude rigoureuse sur le traumatisme post-avortement qu’elle a publié aux Presses Universitaires de Strasbourg en 2000. Sous le titre choc : « j’ai tué mon enfant », elle décrit les mécanismes psychologiques à l’origine de ce syndrome post-IVG. Malgré les campagnes en faveur de l’avortement et les tentatives de banalisation et de déculpabilisation, la parole des femmes se libère. (…)

7/ L’avortement est un progrès, on ne peut pas revenir en arrière

Il ne faut pas confondre le progrès et le bien. Il y a deux angles de vue qui permettent de considérer la question du progrès.

Le premier est de savoir ce que l’on met sous la question : Qu’est-ce que le progrès ? Dans le domaine scientifique, progrès signifie découverte qui génère un progrès technique. Mais le progrès technique débouche-t-il nécessairement sur le progrès humain ?

Prenons tour à tour les exemples du scanner et de la mine anti personnelle. Le premier relève d’un progrès humain incontesté, mais la seconde réalisation entraîne consciemment le handicap des populations dans le but avoué d’affaiblir l’adversaire. Au niveau technique, elle marque pourtant également un « progrès ».

C’est l’éthique qui va nous permettre de juger qu’elle ne constitue pas une avancée pour l’humanité mais bien plutôt une régression. Prenons de même le cas de la fission nucléaire, utilisée tant pour créer des bombes que pour produire des quantités phénoménales d’électricité… Est-elle progrès dans les deux cas ? Ainsi l’on voit que le progrès technique n’implique pas automatiquement le progrès humain. C’est le rôle spécifique de l’éthique d’évaluer le progrès de l’humanité.

Cette question du progrès est essentielle car elle sert d’excuse à toutes les dérives possibles des technosciences. Ces dernières fondent notre rapport à la nature, à la société et à nous-mêmes. C’est pourquoi l’Eglise rappelle sans cesse le lien entre la science et l’éthique.

Ainsi le pape François dans son encyclique Laudato si’ publiée en 2015, conseille de redéfinir le progrès, car, dit-il « Un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur et une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès »

Le second est de considérer la manière dont on se sert de l’objet issu de la découverte scientifique et technique.

C’est la réflexion éthique sur la destination de l’objet. Par exemple, si je considère un marteau. Je peux m’en servir pour enfoncer un clou qui est son utilisation la plus courante. Je peux l’utiliser également pour défoncer le crâne de mon voisin. Il est évident que, dans ce cas, ce n’est pas l’objet qui est à considérer de manière éthique, mais la manière de l’employer.

Il en va de même pour le diagnostic prénatal (DPN) qui permet de découvrir par avance chez l’embryon des maladies que l’on pourra soigner, ce qui appartient en propre à sa vocation médicale. Mais on peut s’en servir aussi pour détecter des pathologies que l’on veut supprimer en éliminant le porteur par un avortement que l’on qualifie faussement de thérapeutique puisqu’il ne soigne pas le patient mais le supprime. (Cf. l’exemple actuel de la trisomie 21 où plus de 96% des enfants diagnostiqués par DPN sont détruits).

Cette question de l’articulation de la sagesse et de la science n’est pas nouvelle, à preuve cette célèbre phrase de Rabelais « sapiens n’entre point dans âme malivole et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

L’avortement n’est pas un progrès mais une résurgence du passé où l’embryon n’avait pas de statut. En 2000 avant Jésus-Christ on a retrouvé une recette abortive dans les archives de l’empereur chinois Shan-Nung. On sait la généralisation de l’infanticide chez les Amazones ou par exposition chez les Romains. Ovide, Sénèque décrivent une pratique habituelle de l’avortement à Rome. Plutarque écrit : « On fait usage d’abortifs pour aussitôt se faire engrosser à nouveau ».

C’est le respect de toute vie humaine qui qualifie véritablement le progrès en humanité.

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