Dans l’affaire Barbarin, il est intéressant de noter la discordance des propos des responsables de l’Association des victimes du père Preynat entre le lancement de la procédure judiciaire (en 2017) et mars 2019 : à l’époque ils niaient vouloir la condamnation du cardinal, mais maintenant ils s’en réjouissent et exigent sa démission.
En effet, entre temps, ces derniers se sont rapprochés de Golias, association et revue lyonnaises très hostiles aux initiatives de ceux de la « génération Jean-Paul II », dont le cardinal Barbarin est une des figures emblématiques. Ainsi cette revue a commencé dès 2005 des campagnes de dénigrement contre l’archevêque de Lyon et contre le fondateur de la Communauté saint Jean. D’ailleurs, le reportage d’Arte du 5 mars – dans lequel le responsable de Golias bénéficiait d’une place de choix – a voulu discréditer celui-ci par celui-là et celui-là par celui-ci (avec des commentaires fielleux sur la vidéo montrant la célébration des obsèques du religieux par le cardinal).
Cette association opulente – avec ses relais dans certains milieux ecclésiastiques – influence directement de nombreux médias français et est passé maître dans l’art de la calomnie des hommes d’Eglise. Golias se réjouit maintenant d’avoir atteint son but, la chute de « David » Barbarin.
Face à la meute médiatique, le bouc émissaire, sera éloigné de Lyon en signe d’apaisement. Cependant « David » – dont on sait le dévouement en France, à Madagascar, à Mossoul ou au Kurdistan – se verra confier par le pape une autre mission. Et il pourra continuer à travailler à l’Evangélisation avec le charisme, la détermination et la droiture qu’on lui connaît.
Goliath ne vaincra pas !
R. S.
P.S. Bien sûr, les actions de sensibilisation et d’intermédiation des associations de victimes de membres du clergé (dont La Parole Libérée) ne sont pas mises en cause ici.
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