A l’occasion de l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’Enfant, Macron a lancé à notre présidente nationale Pascale Morinière : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle » arguant du fait que les psychanalystes seraient en accord avec lui. Ainsi le lien entre différence sexuelle et paternité serait une affaire de « croyance », laquelle serait obsolète car en désaccord avec la « science psychanalytique ».
Par ailleurs à la question « Un père, c’est une fonction symbolique. Cela peut être une femme ? », Agnès Buzyn répondait il y a quelques temps « Cela peut être une femme, évidemment… cela peut être des oncles, … une grand-mère ».
De telles sorties sont symptomatiques de la façon de penser des nouveaux clercs du monde politico-médiatique. Pour eux, la société est constitué d’individus pouvant remplir des rôles interchangeables ; leur rôle dans la famille n’est pas une donnée mais est la conséquence d’un désir et surtout la famille ne doit pas être « hétéronormée ».
Un exemple prémonitoire absolument sidérant : dans une maternité, on a entendu une jeune maman, amenant son bébé au sein, lui dire : « vient téter papa ». Nous nous préparons à des réveils douloureux dans notre société !
Contrairement à ce que souhaitait Macron aux Bernardins en 2018, il convient que notre parole « soit injonctive » : nous avons été créés « homme et femme » et la famille est fondée sur cette altérité.
P.S. pour les parlementaires désirant de pas tomber dans l’idéologie de la théorie du genre : lisez les psychanalystes Christian Flavigny ou Jean-Pierre Winter ; lequel affirme par exemple
« Si la loi [sur l’extension de la PMA] passe, cela signifie tout simplement que la société est en train d’organiser l’effacement du père… il sera devenu, symboliquement, quantité négligeable ».