Cette loi imposée pour faire plaisir à l’aile gauche du PS est profondément idéologique ; elle a été élaborée en rupture de concertation avec le corps médical (cf le tiers-payant généralisé) et l’adoption d’amendements votés dans un hémicycle quasiment vide.
Loin de promouvoir la liberté dont les socialistes se réclament, cette loi promeut en réalité une sorte de totalitarisme collectif, où la priorité utilitariste prime sur les réflexions éthiques. Outre la banalisation de l’IVG (voir ci-joint), la légalisation des salles de shoot va être une gifle envoyée aux familles.
Au delà du problème de santé, ces lieux de non-droit posent également de graves problèmes d’insécurité, ils créent une sorte de “pot de miel”, puisque les dealers se regroupent aux abords de ces salles pour vendre leur drogue, ce qui entraîne des nuisances et une hausse de l’insécurité pour les riverains. L’expérience suisse montre d’ailleurs que de nombreux toxicomanes n’attendent même pas d’entrer dans la salle de shoot et se droguent n’importe où, transformant ainsi l’ensemble du quartier en lieu de consommation sauvage. Zoé, ancienne toxicomane, raconte « un toxicomane veut consommer dès qu’il achète. Il préféra faire 10 mètres et se piquer dans les toilettes publiques plutôt que faire 200 mètres et devoir en plus en parler à un psy. »
Le Pr. Jean Costentin, membre de l’Académie de médecine, dénonce la création de véritable « squats de santé » dans lesquels les lois de la République ne seront plus appliquées.