Face à une argumentation concernant le danger de concevoir un enfant délibérément privé de père, le lobby dominant répond en vociférant.
Tugdual Derville, responsable d’Alliance Vita indique en effet que le jeudi 15 dans 53 villes, des militants ont exercé leur droit de manifester dans la paix, avec un excellent accueil des passants. « Mais des groupuscules ont tenté dans 17 villes de nous intimider pour nous réduire au silence, au mépris de la loi. Je veux saluer les participants qui ont enduré des cris, des insultes et même des crachats ou des coups. [Une femme enceinte de 8 mois a même été giflée].
Cette violence rend compte d’un état d’esprit, dominé par une volonté de toute puissance. C’est justement ce que nous contestons avec cette PMA sans père. Dans plusieurs villes, la police elle-même nous a avoué son impuissance à canaliser la violence de ces groupes. Ce n’est pas un bon signe pour notre démocratie. Nous sommes loin du débat paisible promis par le président de la République ! »
« Il s’agit maintenant d’intensifier la campagne Touche pas à mon père ! »
La Fédération AFC-92 soutient cette campagne et dans la lignée des positions prises par l’UDAF-92, elle entend montrer que ce projet de loi instaurant une double filiation maternelle est mortifère pour la société car la figure du père est évacuée : cela est source de mensonge vis-à-vis des enfants.
Le récent report de la discussion parlementaire sur ce sujet indique d’ailleurs un malaise dans la majorité face au forcing du lobby dominant. Il est aussi bizarre d’entendre Madame Buzyn dire que la PMA n’est pas le sujet le plus difficile de la future loi – les autres étant le génie génétique et le droit de la filiation.
Alors que le droit de la filiation et la PMA sans père sont des questions intrinsèquement liées