Alors que l’indice de fécondité français est tombé en 2016 à 1,93 enfants par femme (et est encore inférieur pour la seule métropole), on est sidéré de voir la casse de la politique familiale entreprise par gouvernement Philippe.
Rappelons que le remplacement des générations correspond à 2,1 enfant par femme et que le nombre idéal d’enfants souhaités s’établit à 2,39 (UNAF, février 2017).
Or il est prévu de raboter la prime de naissance et la PAJE et certains députés REM veulent même restreindre l’accès aux allocations familiales (alors que celle-ci expriment la solidarité des familles avec peu d’enfant vis-à-vis des familles accueillant plus d’enfants). Pour un gain misérable de 400 millions d’euros par an (le charge de la dette en France représente 45 milliards par an).
Comme le rappelle la CNAFC » Ce n’est pas en prenant en otage des familles contre d’autres que l’on améliorera la situation des familles monoparentales.
L’actuel gouvernement reste dans la même ligne que les précédents qui ont considérablement dégradé la vie des familles : abaissement par deux fois du plafond du quotient familial ; mise sous conditions de ressources des allocations familiales, imposition de la majoration de retraite dont bénéficient les retraités ayant élevé au moins 3 enfants ; abaissement des seuils de ressources pour bénéficier de la Prestation d’accueil de jeune enfant et réduction de son montant ; recul de la date de versement de la prime de naissance ; diminution de la durée du congé parental…
Par cette approche il a été demandé 4 milliards d’efforts annuels aux seules familles avec enfants !
Les AFC s’indignent de cet acharnement manifeste de nos gouvernants à pénaliser les familles, qui demeurent pourtant l’un des meilleurs lieux d’investissement pour l’avenir de notre pays. »
AFC 92 