Lettre ouverte à Madame la Ministre de la Santé.
Les familles adhérentes aux AFC sont particulièrement choquées par le sort réservé à Vincent Lambert par le chef de service d’un hôpital public sous votre tutelle. Comme vous le savez, Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, il n’est aucunement concerné par une éventuelle application de la loi dite Claes-Leonetti. Il n’a pas besoin d’une sédation profonde ; comme le disent les médecins honnêtes qui l’ont consulté, il peut être nourri, certes de façon artificielle mais simplement.
Il pourrait donc parfaitement sortir de cet hôpital de Reims. Pourquoi refuser lui refuser de sortir au mépris du plus élémentaire droit des patients ?Le comité des personnes handicapées de l’ONU (CIPDH) ne s’y pas trompé et demande de sursoir à la décision mortifère du chef de service.
La décision de privation de nourriture et de boisson est donc un acte d’euthanasie ; elle est voulue par ce médecin pour faire « bouger les lignes » concernant la législation française dans ce domaine. Nous vous demandons de ne pas cautionner cette manœuvre visant à instiller l’idée que l’euthanasie pourrait être une bonne chose. Cela aurait des conséquences dramatiques sur l’équilibre de la société et des familles.