Suite à de vives protestations, certaines publicités ont d’ores et déjà été retirées à l’arrière de bus ou sur des abribus dans des communes des Yvelines (Poissy, Rambouillet, Saint-Germain, Chatou, Conflans-Sainte-Honorine, Versailles) ou encore à Sèvres. Son maire, Grégoire de la Roncière avait écrit à la RATP, s’interrogeant : « Est-ce qu’une entreprise de service public peut se permettre d’inciter sur ses bus à ne pas respecter le Code civil ? Je dis non ». Ces publicités ont été retirées pour « répondre aux attentes des voyageurs », a souligné le réseau de transports franciliens Keolis qui a reçu 500 réclamations en une semaine (contre environ 900 par an habituellement).
L’AFC d’Issy-les-Mx a écrit au maire de la ville, André Santini, pour qu’il intervienne dans ce sens auprès de la RATP ; nous attendons sa réponse.
En 2014, pour lutter contre ces campagnes, une pétition avait reçu plus de 20 000 signatures mais la régie des transports parisiens avait alors opposé une fin de non-recevoir : « La RATP est tenue de se conformer au principe de la liberté d’affichage défini par la réglementation en vigueur ».
Le maire UMP de Rambouillet, Marc Robert, a quant à lui écrit à Transdev pour « lui demander de faire le nécessaire », au nom des « valeurs républicaines » et de la « morale ».
La confédération des AFC a engagé une action en justice
contre cette société commerciale américaine. Pour elle, le contrat passé entre le site Gleeden et ses clients « est nul, comme étant fondé sur une cause illicite ». « Le contrat est fondé sur une violation de l’obligation de fidélité, qui est une obligation légale des époux ».
AFC 92 